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Papillon littéraire - Le blog d une passionnée de lecture
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  • Je suis Candice vit au Liban . J'affectionne tous les genres littéraires et souhaite promouvoir les livres francophones . J'espère que vous trouverez votre bonheur sur mon blog . Bonne lecture !
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20 mars 2019

Guillaume Herambourg Entrevue-Auteur

 

*Vos Adresses :

 

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-Page Facebook : https://www.facebook.com/guillaume.herambourg

 

-Page Facebook du roman : https://www.facebook.com/JugesetCoupables/

 

-Blog: https://www.xn--e-crire-cya.com/

 

-Page de vente Amazon : https://www.amazon.fr/dp/1719851069/ref=nosim?tag=guillaumehera-21

 

book trailer de Juges et Coupables : https://www.youtube.com/watch?v=z569SDsyDWw

 

1-Parlez-nous un peu de vous ?

Je m’appelle Guillaume Herambourg, j’ai 34 ans et je suis un écrivain dieppois. J’ai édité il y a peu mon premier roman nommé Juges et Coupables qui est disponible sur Amazon. C’est ce que l’on appelle un « inclassable », un récit contemporain entre thriller psychologique et roman philosophique tourné vers la réflexion.

 

 2-Qu'est-ce qui vous a donné l'envie d’écrire ?

 J’écrivais déjà étant petit, mais rien de vraiment très sérieux, des fiches personnages de mes figurines, de mes jouets, voilà ce que j’écrivais.

 Je lisais pas mal, et j’avais déjà beaucoup d’imagination. Je crois que c’est un dramatique évènement de ma vie qui a dû ranimer l’écriture en moi avec l’incompréhension, l’égarement, qui en a découlé, ça a réveillé cette puissante envie de m’exprimer, je suppose, comme un cri… Mais comme je le dit souvent et en toute franchise, ça a été l’écriture que j’ai choisie à un moment donné, mais en toute honnêteté, ça aurait pu être autre chose comme la musique par exemple. J’ai choisi l’écriture parce que c’était à l’époque le moyen le plus simple, le plus rapide, de m’exprimer, le plus instantané. Il ne suffit que d’une feuille, d’un stylo et d’un peu d’imagination, aucun véritable savoir « extérieur » en dehors de celui de savoir lire et écrire. La lecture de Bernard Werber et ma passion pour une saga de jeux vidéo nommée Final Fantasy n’a fait qu’enraciner cette envie en moi, celle de vouloir raconter de « grandes » histoires. En vieillissant, c’est devenu bien plus qu’un simple moyen d’expression pour moi, je crois que je suis tombé finalement amoureux de l’écriture. Aujourd’hui c’est devenu pour moi plus qu’une envie, comme le travaild’un artisan que je tente à mon niveau d’explorer et de perfectionner chaque jour.

 

3-Avez-vous un genre particulier ? Et pourquoi ?

Non, je n’ai pas de genre particulier, vraiment pas, tout m’intéresse et j’écris de tout. Le tout c’est juste d’avoir une idée qui ne me lâche plus, profonde, inédite à mes yeux, qui me poussera dans mes retranchements pour faire encore mieux... Mais véritablement, j’ai déjà des potentiels projets en tête ou en travaux qui sont loin voire très loin ce que je viens de publier. Après, il est vrai que je suis davantage tourné vers les œuvres qui interrogent l’esprit, spirituelles dans tous les sens du terme pourrait-on dire…

 

4-Quelles ont été vos sources d’inspirations ?

Comme je l’ai déjà dit la saga de jeux vidéo Final Fantasy a véritablement marqué mon adolescence par ce que je voyais de la profondeur de l’univers développé, par leurs scénarios, leurs personnages, le background d’une richesse incroyable. C’était sans commune mesure avec ce que je connaissais alors. J’étais ce que l’on nomme aujourd’hui un « geek ».

Alors j’ai eu envie d’écrire des histoires comme dans Final Fantasy, et puis est arrivé pendant cette période la plus difficile de ma vie, dans ma bibliothèque, Bernard Werber. Il a mis énormément de spiritualité dans mon adolescence, suscitait une envie encore plus accrue mais un peu déjà présentée dévorer de la philosophie, de la mythologie, de la religion, de la métaphysique, de tout, tout ce qui me tombait sous la main. J’étais déjà curieux de tout par nature, mais là je suis vraiment devenus dévoreur de savoir. J’ai énormément lu, écrit, vu de tout pendant cette longue époque. J’étais « déscolarisé » comme on dit, mais j’ai appris plus que dans aucune autre école à ce moment-là. J’ai appris à choisir mes propres sources d’inspirations, mais pas juste pour écrire, pour vivre aussi. À me reconstruire en fonction de celui que je voulais être, je crois. Un truc comme ça… Une époque charnière de ma vie en tout cas. Un magistral tournant avec le recul…

Et puis le cinéma est à son tour véritablement arrivé, une nouvelle passion qui m’anime plus que jamais aujourd’hui, avec Stanley Kubrick, Hayao Miyazaki et tant d’autres.

Mes sources d’inspirations ce sont mes envies d’explorer au final, il y a tant de choses à apprendre, tant de manières de raconter des histoires différentes par toutes sortes de médias, occidentaux ou pas. Des choses que j’ai vécu, lu, vu, parcouru, touché, effleuré, mais qui me sont restés quelque part… Quand je regarde en arrière, j’ai l’impression que tout ce que j’ai croisé, tout ce que j’ai vécu a été posé là pour écrire ce que j’écris aujourd’hui. Ça a quelque chose de miraculeux quand on y pense. Je suis un boulimique de formes d’inspirations, et l’inspiration elle est absolument partout, partout, je crois, même dans un motif de papier peint… c’est magique.

 

5-Combien de temps passez-vous à écrire un livre ?

J’ai pour habitude de dire que j’ai mis 7 ans à écrire mon premier roman, mais j’ai 34 ans et j’ai eu la toute première idée de celui-ci quand j’étais adolescent. Alors je dirais… toute une vie. Comme toute création ça s’écrit depuis la première seconde de sa vie, un roman, je pense. C’est un fragment de vie entière finalement. La véritable construction n’est pas dans le processus d’écriture au final, elle est… intérieure, c’est ce que je crois en tout cas.

 

6-Qu'avez-vous écrit et publié jusqu'à maintenant ?

Mon seul roman, Juges et Coupables, mais on ne s’arrêtera pas là si on me prête encore vie, c’est sûr et certain.

 

7-Comment avez-vous procédé pour publier votre livre ?

 En auto-édition sur Amazon.

 

8-Êtes-vous sensible à la critique littéraire ? Comment le prenez-vous ?

Oui j’y suis forcément sensible, mais moins qu’au début je crois. Les premières critiques littéraires font peur parce que c’est un peu « le baptême du feu ». Que penseront les connaisseurs de notre création ? C’est effrayant, vraiment, terriblement. Mais bon, ça se passe bien finalement, il faut dire que la plupart des retours que j’ai de mon roman sont vraiment bons, alors ça aide forcément. J’ai eu quelques retours moins positifs évidemment, on ne peut pas plaire à tout le monde, mais je ne le prends pas mal. Je pense qu’il faut s’éduquer à tout accepter des autres quand on veut se rendre meilleur à soi-même. Et puis, très honnêtement, les chroniqueurs et les chroniqueuses que j’ai la chance de connaître sont vraiment adorables.

 

9-Quels sont vos auteurs préférés ?

Je pourrais dire Bernard Werber par l’envie qu’il m’a donné de véritablement devenir écrivain, mais ça serait bien incomplet, et je ne le lis plus vraiment à vrai dire. Il y en a tant qui sans être « mes préférés » sont monstrueux de « puissance » dans ce qu’ils écrivent, tellement, tellement…

 

10-Quels conseils donneriez-vous à une personne souhaitant écrire un livre ?

De la volonté, c’est tout. On a rien besoin d’autre, pas de manuels, de l’envie, de l’expression, de la rage, de l’amour, des mots, des pleurs. Une vie quoi ! En général ça fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de brouillons, de « je n’y arriverais jamais », d’histoires écrites pas finies, mais c’est comme ça, il faut juste se dire que c’est un apprentissage, pas des échecs. J’ai passé des nuits entières à écrire des choses que je ne publierais jamais, parce qu’incomplètes ou pas assez abouties, mais quelques part ce sont ces choses-là qui tiennent les échafaudages de ce que l’on construira. Il ne faut pas se décourager. Tenir la barre.

 

11-Je vous laisse terminer...À vous le dernier mot !

J’ai déjà été très bavard et ce n’est pas dans mes habitudes, donc je voulais simplement vous remercier vous, Candice, en premier lieu, et puis remercier par là même toutes ses petites mains porteuses, chroniqueurs et chroniqueuses de tous horizons qui donnent à des auteurs indépendants comme moi, une visibilité et une crédibilité à ce que l’on fait, à ce qui nous anime, à ce que l’on veut transmettre au derrière de nous… C’est essentiel pour nous, vraiment. L’indépendance éditoriale vient à peine de naître…

Et c’est du temps tout ça, les chroniques, les lectures, le blog ; et le temps c’est de la vie, donc merci de nous donner quotidiennement vie.

Et puis aux lecteurs, bien sûr, les miens ou pas… Merci pour tout, et prenez soin de vous tous, vraiment… prenez soin de vous.

 

 

 

 

 

 

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