Marie-Noëlle GELOT ANDRE Entrevue-Auteure

3 novembre 2018

*Vos Adresses :

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1-Parlez-nous un peu de vous ?

Je m’appelle Marie-Noëlle GELOT ANDRE, j’ai 45 ans, bientôt 46. Je suis née dans une petite ville de Côte d’Or (21) et je réside dans le village de mon enfance que je n’ai pas voulu quitter. Je suis mariée et maman d’un grand garçon de 16 ans. Je suis titulaire d’un Bac Lettre et langues ainsi que d’un BTS de Secrétariat de Direction. J’ai travaillé 15 ans somme adjoint administratif dans la Police Nationale avant de bifurquer vers une collectivité territoriale (mairie) pour me rapprocher de mon domicile et de ma famille.

2-Qu'est-ce qui vous a donné l'envie d’écrire ?

J’ai toujours plus ou moins écrit des petites histoires, et j’ai toujours beaucoup lu, tout ce qui me tombait sous la main, ou plutôt sous les yeux. A 11 ans j’ai gagné le premier prix d’un concours de nouvelles organisé par la MJC de la ville où j’étais au collège. Mais le déclic est surtout venu après la naissance de mon fils. Le soir nous inventions des histoires et je les ai couchées sur le papier. Ensuite une collègue a monté une association qui s’appelle « Le Don des Mots », où des auteurs donnent des mots, nouvelles ou poème sur un thème imposé, qui font l’objet tous les ans d’un livre vendu au bénéfice du Téléthon. Cela m’a permis d’écrire sur plusieurs sujets et de me rendre compte que cela me plaisait vraiment.

3-Avez-vous un genre particulier ? Et pourquoi ?

J’écrit des poèmes sur un peu tous les sujets, mais pour les histoires et les romans, je suis très proche du monde des enfants et des adolescents. Peut-être parce que je suis moi-même restée une grande enfant. Mais je m’essaye à d’autres thèmes. Par exemple, j’ai écrit un récit inspiré de la téléréalité et actuellement je suis en train d’écrire un roman policier.

4-Quelles ont été vos sources d’inspirations ?

Je dirais d’abord la vie de tous les jours. Un reportage ou un souvenir peuvent m’inspirer un poème, ou une anecdote qui va venir enrichir un roman.

5-Combien de temps passez-vous à écrire un livre ?

Cela dépend du temps que je peux dégager pour y travailler. Comme j’ai un travail à plein temps et une famille, j’écris surtout le soir et le week-end. En général je note les idées qui me viennent au fur et à mesure sur un calepin et ensuite j’essayes de les lier entre elles si possible. Pour un poème, en général une soirée suffit. Pour un roman, une fois que le synopsis est prêt, il faut quelques mois. Lorsque je commence, je n’ai aucune idée de la longueur que cela va atteindre, donc difficile de dire combien de temps la rédaction va prendre. Et ensuite il y a tout le travail de relecture et de correction, qui peut prendre également quelques mois.

6-Qu'avez-vous écrit et publié jusqu'à maintenant ?

J’ai publié deux recueils de poèmes : « Poèmes tristes et gais » et « Poèmes pour petits et grands » ; trois romans pour ados et jeunes adultes, un peu dans le style des livres de mon enfance, le Club des Cinq, mais qui peuvent être lus part tous, de 7 à 77 ans, voire plus : « Promenade souterraine », « Vacances en Bretagne » et « Les mystères du Crêt Joli » ; et un roman contemporain « Parti ».

Sont prêts mais non édités un recueil de nouvelles pour enfants et un roman sur le thème de la téléréalité.

7-Comment avez-vous procédé pour publier votre livre ?

J’ai bien sûr tenté les grandes maisons d’éditions, mais après avoir collectionné les refus, même si je suis parfois arrivée jusqu’au comité de lecture, je me suis rabattue sur internet et Les Editions du Net. Pour mon roman « Parti », je suis passée par les Editions Sydney Laurent.

8-Etes-vous sensible à la critique littéraire ? Comment le prenez-vous ?

Tant que la critique est constructive et pas gratuite il n’y a pas de problème. J’ai souvent recours à des bêta lecteurs, dont certains sont devenus des amis. Tout ce qui peut m’aider à améliorer mes écrits est le bienvenu.

9-Quels sont vos auteurs préférés ?

Lorsque j’étais enfant, c’était Enid Blyton et Georges Chaulet. Je dévorais littéralement tous les Club des Cinq et les aventures de Fantômettes. A l’adolescence j’ai découvert Stephen King dont je suis toujours très fan. Sinon je lis un peu de tout, les romans historiques (Françoise Chandernagor, Jeannine Bourrin), parfois quelques romans à l’eau de rose, ça arrive. J’aime beaucoup aussi le fantastique et j’ai adoré Harry Potter ! J’ai découvert récemment une auteure que je recommande, Carole Bergh, qui écrit de la fantasy.

10-Quels conseils donneriez-vous à une personne souhaitant écrire un livre ?

Laisser les mots venir, ne pas les forcer à sortir, il faut qu’écrire soit un plaisir, pas une torture.Il faut laisser mûrir les idées, prendre des notes dès qu’une idée vient pour ne pas l’oublier. Et pas forcément vouloir tout écrire dans la continuité : je m’explique, on peut écrire en premier un chapitre qui finalement va s’intégrer dans le milieu où à la fin de l’histoire. La satisfaction d’apporter le point final à une histoire en vaut la peine.