La plus que vive - Christian Bobin - Editions Gallimard
Quatrième de couverture:
Tu meurs à quarante-quatre ans, c’est jeune. Aurais-tu vécu mille ans, j’aurais dit la même chose: tu avais la jeunesse en toi, pour toi. Ce que j’appelle jeune, c’est vie, vie absolue, vie confondue de désespoir, d’amour et de gaieté. Désespoir, amour, gaieté. Qui a ces trois roses enfoncées dans le cœur a la jeunesse pour lui, en lui, avec lui. Je t’ai toujours perçue avec ces trois roses, cachées, oh si peu, dessous ta vraie douceur.
Christian Bobin.
Mon avis:
Les citations de Christian Bobin ont été le déclencheur pour me pousser à découvrir ces livres et mon choix s’est porté sur « La plus que vive » pour son plat verso très poétique qui relate un amour perdu dans la noirceur de la mort.
C’est un court texte d’une finesse irréprochable tant la plume de l’auteur est sensible et douce. Une caresse de mots pour exprimer son ressenti envers une femme qu’il a aimé jadis d’un amour pur et que la maladie a emporté subitement le 12 août 1995 une date fatale.
C’est à cœur ouvert que Christian Bobin en parle avec beaucoup d’humilité et de tendresse. Il idéalise cette femme et l’honore dans cet ouvrage en laissant son cœur guider sa plume sans aucune once de reproche ou critique, mais plutôt de louanges pour l’éternité.
Une question s’impose : Est-ce qu’un amour d’une telle ampleur existe ? je ne sais que dire… Ce livre est magique ! Je reste sans voix par tant de ferveur et compte sûrement lire d’autres œuvres de Christian Bobin.
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