Entrevue auteure- Aurore Gébleux

Tout lecteur qui lira mon interview avec Aurore Gebleux aura envie de la suivre.Motivation et détermination sont au coeur de ses réponses. C'est une bonne occasion de connaitre sonparcours et d'envisager de découvrir son tout nouveau roman de fantasy young adult qui vient de paraitre "L'Øneïdå – Livre I – Les Miroirs-Portes."

Vos Adresses

A.Y. Gebleux (nom d'auteur)

Aurore Gebleux (nom courant)

Insta : ororgeb / Aurore Y. Gebleux

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1-Parlez-nous un peu de vous ?

Je suis auteure depuis que je sais écrire ou presque. J'ai toujours écrit des histoires et des poèmes. Avec

le temps j'ai pu travailler mon style et mon rythme jusqu'à assumer cette activité d'auteure pleinement. Je suis vraiment fière de voir mon premier roman aboutir. La sortie, prévue pour le 13 novembre dernier, est un réel accomplissement pour moi et le début d'une longue aventure. Ce premier opus m'a vraiment ouvert des portes. De nombreux autres projets sont en cours grâce à cette émancipation.

2-Qu'est-ce qui vous a donné l'envie d’écrire ?

Trois choses me donnent l'impulsion de l'écriture :

-          L'imagination

-          Les sensations

-          Les émotions

Si l'un de ces facteurs s'active, ma plume également. C'est ce qui me permet de toujours écrire avec cœur et garder cette authenticité qui m'est chère.

3-Avez-vous un genre particulier ? Et pourquoi ?

J'aime trop de choses pour me cantonner à un genre seulement.

J'écris de la Fantasy Young Adult, parce que je suis fan du genre tant en littérature qu'en cinéma. C'est un genre très éclectique en terme de publics. On peut lire de la Fantasy dès 9 ans et il n'y a pas d'âge pour arrêter. C'est une lecture qui peut même rapprocher des familles. Les grands-parents, les parents et les enfants peuvent lire le même roman et échanger dessus. C'est une idée qui me plaît.

J'aime énormément la poésie aussi. Cela me permet de libérer des émotions, des ressentis et de les partager.

J'écris aussi des romans de société, seule ou en co-écriture. Ce sont des aventures humaines qui sont exaltantes.

4-Quelles ont été vos sources d’inspirations ?

Pour les univers de littérature de l'imaginaire, je ne serai pas très originale en citant Tolkien ou la plume de

JK Rowling. Orson Scott Card aussi dans un autre registre.

Côté développement personnel, Paolo Coelho m'a transporté plus d'une fois. J'aime les thématiques qu'il aborde et le style à la fois profond et abordable de ces romans.

Pour le reste ce sont les gens eux-mêmes qui m'inspirent, ceux qui m'entourent, fruits d'une longue amitié ou d'une rencontre éphémère. Les moments échangés.

Parfois des lieux aussi peuvent s'avérer inspirant. L'Auvergne est une région que j'apprécie particulièrement et qui nourrit beaucoup mon imagination.

5-Combien de temps passez-vous à écrire un livre ?

Tout dépend. J'ai mis plusieurs années à "accoucher" du Livre I de L'Øneïdå. À la fois parce que c'était mon premier roman et que je cherchais mon rythme d'écriture. Une fois le rythme calé, il ne m'a fallu que quelques mois pour arriver à une version aboutie. Le 2^ème opus devrait s'écrire plus rapidement. Pour un roman aussi vaste et qui demande une construction à plusieurs niveaux, il est nécessaire aussi d'avoir un temps de recul entre les premiers jets et la relecture.

Récemment j'ai écrit en seulement trois semaines un roman qui aborde des sujets de développement personnel. Je ne pensais pas que ça irait si vite mais tout est sorti d'une traite et je suis très contente du résultat.

Et d'autres fois il ne me faut que quelques minutes pour écrire un poème qui s'impose à moi comme une évidence.

6-Qu'avez-vous écrit et publié jusqu'à maintenant ?

Ma première publication est donc sortie le 13 novembre 2019. Il s'agit d'un roman de Fantasy Young Adult intitulé L'Øneïdå – Livre I – Les Miroirs-Portes. Il vous transporte dans un univers empreint d'une magie colorée où de jeunes Désignés vont devoir affronter bien plus que les épreuves classiques imposées par leur condition.

J'aimerais proposer mon tout récent récit de développement personnel à quelques concours du genre. Le titre Immarcescible renvoie à ce qui ne se flétrit pas ; jamais. Il aborde des sujets liés à la blessure d'abandon et l'empreinte que cette blessure laisse. On y parle de confiance en soi, de reconnexion à son corps, de l'impact de la perte d'un être cher et de la reconstruction.

Un autre roman sur la thématique du bonheur au travail qui s'inscrit comme une satire de l'entreprise classique devrait sortir l'année prochaine. Il a été imaginé par un collectif de 7 auteurs. C'est une belle aventure humaine.

Mes poésies n'ont, à ce jour jamais été éditées, ni même proposées mais je travaille avec une aquarelliste qui peint sur mes textes. Nous avons exposé pour la première fois ensemble en octobre dernier à Compiègne pour l'événement "Boudoir de l'art". Cette collaboration assez récente s'ouvre sur de beaux projets.

7-Comment avez-vous procédé pour publier votre livre ?

Pour L'Øneïdå, j'ai recensé une majeure partie des éditeurs francophones qui proposent à leur catalogue

de la Fantasy ou de la littérature de l'imaginaire. Je les ai ensuite contacté un par un, jusqu'à trouver celui qui m'a fait confiance : Nanachi, spécialisé en mangas et roman Fantasy.

8-Êtes-vous sensible à la critique littéraire ? Comment le prenez-vous ?

On ne devient pas auteure si l'on n'est pas prêt à recevoir des critiques. J'écris pour être lue. Je ne l'oublie jamais. Tous les goûts sont dans la nature, je ne m'insurge pas quand on me dit ne pas aimer mon travail et j'entends les critiques constructives comme des conseils. Pour L'Øneïdå, j'ai commencé par la plateforme Nouvelles Plumes avant d'être éditée par Nanachi. Ils ont confié mon roman à leur communauté de lecteurs pendant deux mois et j'ai eu de nombreux retours. Cela m'a permis d'ajuster des choses sur ma version "éditeur" et d'éviter certains écueils. Ce fut une étape très enrichissante de mon parcours d'auteure.

9-Quels sont vos auteurs préférés ?

Je crois avoir déjà répondu en parlant de mes sources d'inspiration : JK Rowling et Paolo Coelho. Je peux y ajouter Frank Leduc que j'ai découvert avec son premier roman Le chaînon manquant (prix Femme Actuelle 2018). Côté auteur classique, je citerai Victor Hugo et Baudelaire qui ont su m'embarquer par leur plume de choix.

10-Quels conseils donneriez-vous à une personne souhaitant écrire un livre ?  

Chaque auteur aura un conseil différent à donner à une personne souhaitant se lancer. Je pense que le plus important est de se faire confiance, de croire en ses intuitions et de se lancer corps et âme dans l'aventure qui vous appelle.

11-Je vous laisse terminer...À vous le dernier mot !

Le dernier mot ? J'espère ne jamais en avoir. Je souhaite continuer à écrire, encore et encore. Pour mon plaisir et celui des lecteurs qui m'accordent leur confiance.

Comments

[Cristine Verlédè]

Oh c'est gentil Candice ! Merci ! 😘❤

[Cristine Verlédè]

Des réponses bien développées :) . J'abonde tout à fait dans le sens de cette auteure pour ce qui est de la poésie. Elle permet effectivement de libérer des émotions.

[philippedester]

Bonne chance à cette jeune auteure.