Histoire d'un livre qu'il ne fallait pas écrire De Caroline Rocca
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Broché : 220 pages
Editeur : Les Presses du Midi (2 juillet 2018)
Dimensions du produit : 2 x 14 x 21 cm
Synopsis :
Un célèbre éditeur parisien disparaît en partant sur les traces d’une femme écrivain. C’est le point de départ d’une quête irraisonnée de personnages qui se croisent et qui défient le temps. Mythes, légendes, traditions et fiction se côtoient dans ce roman aux multiples facettes.
Mon avis :
C’est un beau cadeau que l’auteure Caroline Rocca m’a gentiment fait parvenir au Liban et je l’en remercie infiniment.
Non seulement la couverture porte des tons aux couleurs chaudes très attrayantes, mais le titre l’est tout autant par ce côté mystérieux qu’il apporte au lecteur ce qui me donne l’ultime conviction que ce livre diffère de par son histoire et son style.
Une confrontation qui surgit de nulle part entre un homme intransigeant et une femme belle comme l’éclair va nous emmener vers un long voyage où l’on va s’engager sur un véritable retour vers la foi…
Caroline Rocca guide conférencière spécialisée en art paléochrétien nous transporte dans une histoire au cœur de la religion avec le personnage de Marie-Madeleine appelée Marie la Magdaléenne dans les Evangiles, importante figure du christianisme ce qui apporte un certain magnétisme au livre et me donne l’impression que les personnages seront délivrés de leurs démons comme l’a été cette figure que l’auteure honore considérablement en la mentionnant continuellement à travers son intrigue.
Par des chapitres courts, on se laisse emporter par la rencontre de personnages aux multiples facettes par un voyage vers Paris, Assouan, Naples… qui se côtoient et s’imprègnent par la découverte de cette figure considérée comme « myrrhophore “ce qui diffuse un ressenti profond qui nous plonge dans la religion et nous invite à l’éveil de soi. Son approche nous recentre vers des écrits datant de milliers d’années… pour nous éclairer ou remémorer avec par alternance un suspense haletant. L’histoire de cette femme dont la beauté de ces longs cheveux roux ne cesse d’illuminer chaque chapitre par son ultime présence et importance pour le dénouement de l’intrigue ficelée de toute part faisant part aussi de l’univers de l’art et de ses merveilles.
Ce n’est pas une simple histoire qui prend sa tournure au fil des pages, mais un revirement total qui s’installe avec parcimonie diffusant un côté mystique, enjambant la réalité par des mythes pointant chaque personnage et le guidant vers une douce reconversion ou renaissance de soi.
Au plaisir de relire Caroline Rocca au style bien particulier et à la fluidité permanente dans sa plume qui me transportera ailleurs et me fera voyager dans une nouvelle aventure aussi constructive qu’enrichissante.
Note : Photo prise devant le Musée national du Liban