Entrevue auteur - Gilles Voirin
Gilles Voirin,auteur de la pierre et le bocal un roman riche par ses mots qui nous initie à la profondeur de notre âme et le sens réel de la vie nous dévoile dans cette interview son parcours.
Un auteur talentueux,plein de sensibilité et de sincérité qui mérite un avenir prometteur dans la littérature avec son roman initiatique dont voici le lien de ma chronique:
Je vous encourage vivement de le suivre!
Disponible sur Amazon (cliquer sur la photo) Broché : 446 pages Editeur : Librinova (6 décembre 2018) Collection : LIB.LITTERATURE Dimensions du produit : 14 x 2,8 x 21,6 cm Format Kindle Taille du fichier : 638 KB Nombre de pages de l'édition imprimée : 360 pages Editeur: Librinova (5 décembre 2018) Katmandou, Garden of Dreams, 1er août 2018, Owen reçoit un mail inattendu de Juliette, son amie des années Lycée, ses pensées s'évadent et voltigent.
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Lien YouTube vers le booktrailer – Présentation vidéo du livre en 57 secondes
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1-Parlez-nous un peu de vous ?
Avant tout passionné par les mots et par l’écriture depuis toujours, je conjugue cette passion avec mon métier d’enseignant (professeur agrégé dans l’enseignement supérieur), mon amour inconditionnel des autres animaux (l’homme étant, à mes yeux, un animal peu « aimable » d’une manière générale), ou encore ma pratique du Mandarin (langue chinoise qui me permet de voyager dans ma tête et avec ma plume). La littérature fait partie de ma vie comme une évidence, elle m’a accompagné depuis tout petit, et sera toujours à mes côtés.
2-Qu'est-ce qui vous a donné l'envie d’écrire ?
Ce qui m’a donné envie d’écrire c’est que j’ai depuis très longtemps des mots, des phrases, et des personnages qui s’invitent dans ma tête, sans préavis et par effraction. Aussi j’ai publié dans mes posts Facebook depuis des années, des extraits de ce qui me venait spontanément sous les doigts, en tapotant sur mon clavier. Et puis un jour, par un concours de circonstances, une auteure (dont je connaissais le fils) a lu certains de mes extraits sur Facebook, et m’a envoyé un long message sur Messenger fin juillet 2018, qui se concluait par « Ecrivez ! Ecrivez ! Ecrivez ! ». Ce fut comme un électrochoc pour moi et le lendemain, dans le « Garden of Dreams » de Katmandou, j’ai commencé à écrire. 15 jours plus tard, mon premier roman « La Pierre et le Bocal – Les mots d’Owen » était né dans la chaîne himalayenne.
3-Avez-vous un genre particulier ? Et pourquoi ?
Pour mes lectures, comme je suis curieux, je n’ai pas de « genre particulier », même si honnêtement j’ai peu d’affinités avec certaines romances que je ne citerai pas, par respect pour leur auteur.e. s et également pour leurs lecteurs/lectrices (pour moi c’est clairement une sorte de littérature au kilomètre à visée anxiolytique). De la même manière je ne suis pas spontanément attiré vers les livres de science fiction, encore que « 1984 » de George Orwell est, selon moi, un chef d’œuvre.
En revanche, j’aime beaucoup les écritures intimistes, épurées et parfois viscérales. Pour illustrer mon propos, je peux citer à des époques très différentes « L’Amant » de M. Duras, ou encore « Rien ne s’oppose à la nuit » de D. de Vigan. V. Despentes et G. Dustan arrivent juste après.
Pourquoi ? Parce qu’elles me « parlent » tout simplement. Ce sont des écritures qui ne s’encombrent pas de descriptions qui n’en finissent pas. Ce sont des écritures qui vont droit au cœur, là où il n’est pas possible de faire du « comblement », ou de se perdre en longueurs inutiles. Ce sont des écritures vraies, des écritures nues, des écritures authentiques.
4-Quelles ont été vos sources d’inspirations ?
Vaste question, car elles ont été forcément multiples, compte tenu de mes très nombreuses lectures depuis mon enfance. Pour ne pas faire une liste qui serait longue et pénible pour tout le monde, je dirais que les deux romans qui m’ont le plus marqué sont :
Diane Lanster – Jean-Didier Wolfromm
Le Monde selon Garp – John Irving
5-Combien de temps passez-vous à écrire un livre ?
Pour « La Pierre et le Bocal – Les mots d’Owen », je l’ai écrit en 15 jours, dans un « flux de conscience » quasi ininterrompu. Je le portais en moi depuis des dizaines d’années, donc il s’agissait simplement de la phase opérationnelle : écrire ce que j’avais déjà dans ma tête depuis tout petit. Ensuite fin août, j’ai passé 1 semaine pour le relire, corriger des coquilles, vérifier des sources (citations), etc.
Pour mon deuxième roman, non encore soumis à publication « Diététique de Survie », dont le héros se prénomme Gauthier-Valentin, c’est à peu près pareil, je l’ai écrit en 15 jours environ, durant les vacances de la Toussaint (2018) et il me reste simplement à le relire pour corriger les coquilles, et probablement changer quelques « bricoles » qui vont me contrarier à la relecture. C’est également un roman initiatique avec des insertions de « règles de survie » (à l’instar des règles alimentaires, d’où la notion de Diététique), en lieu et place des « mots d’Owen ». Il s’agit donc du même procédé littéraire que j’ai « créé » et qui est, en quelque sorte, mon empreinte.
6-Qu'avez-vous écrit et publié jusqu'à maintenant ?
Des manuels scolaires en Economie et en Management, sur lesquels on va vite passer (bien qu’ils aient été en leur temps des succès de librairie !).
« La Pierre et le Bocal – Les mots d’Owen », auto-publié en décembre 2018, en quête d’un vrai éditeur, aujourd’hui.
7-Comment avez-vous procédé pour publier votre livre ?
Je suis passé par Librinova, qui est un auto-éditeur, en pensant que ça me permettra d’avoir déjà des retours de lecteurs dans un premier temps. Dans un second temps (c’est-à-dire maintenant) je cherche à le faire publier par un éditeur digne de ce nom, fort des nombreux retours positifs des centaines de lecteurs (lectrices), sur des blogs littéraires, dans les 112 commentaires publiés (dont 56 sur Amazon, avec une note moyenne de 4,9/5), dans la chronique littéraire publiée par le Webmag de la culture « Lexnews » (première fois que ce magazine accepte, en 20 ans d’existence, de faire une chronique sur un livre auto-publié), ou encore dans l’émission radio « L’Instant Littéraire » (RCF) qui a sélectionné mon livre et qui a diffusé une émission, puis un podcast (avec lecture d’un extrait et présentation de mon livre).
Présentée par Guillaume DE LOUVENCOURT Pour cette émission inédite, Guillaume de LOUVENCOURT a sélectionné des extraits d'oeuvres de Gilles VOIRIN, Martine MAGNIN, Alcide BONTOU Et toujours leurs accompagnements musicaux.
https://rcf.fr
8-Êtes-vous sensible à la critique littéraire ? Comment le prenez-vous ?
Oui, je suis sensible à la critique littéraire, car elle est toujours éclairante, quelles que soient les critiques. Elles me permettent, à titre personnel, à la fois de me rassurer et de m’encourager lorsqu’il s’agit de critiques positives, et à la fois, de me remettre en cause et d’explorer des pistes d’amélioration lorsqu’il s’agit de critiques négatives (d’où le changement de couverture de mon livre, car plusieurs lecteurs disaient clairement qu’ils n’auraient pas eu envie de lire mon livre avec l’ancienne couverture, sur laquelle figurait une statue en bronze – « Le lecteur » de Corinne Dauger). Moi je l’aimais beaucoup, mais apparemment, elle n’était pas attractive.
9-Quels sont vos auteurs préférés ?
J’ai peu d’auteurs préférés « en bloc ». La plupart d’un temps j’aime beaucoup un livre ou deux, mais très rarement l’auteur dans la totalité de ses écrits.
Duras (tout !), Nothomb (surtout pour « Hygiène de l’assassin »), Zweig (« La confusion des sentiments », « Le joueur d’échec »… le génie littéraire à l’état pur !), Kafka (tout !), Houellebecq (surtout pour « Extension du domaine de la lutte »), Irving (surtout pour « Le Monde selon Garp » et « Une prière pour Owen ») Despentes (surtout pour « Vernon Subutex »), Baudelaire (tout !), de Vigan (pour « Rien ne s’oppose à la nuit »), etc.
10-Quels conseils donneriez-vous à une personne souhaitant écrire un livre ?
« Ecrivez ! Ecrivez ! Ecrivez ! ». Là où il y a une passion, il y a toujours un chemin.
11-Je vous laisse terminer...A vous le dernier mot !
Mon dernier « mot » est le premier « mot d’Owen » dans mon roman, pages 28 et 29.
Donc je finirai là dessus, avec ce « mot d’Owen ».
« Mot – Un mot qui peut changer une vie. Un mot qui peut occuper toutes les fonctions dans une phrase, comme dans une vie. Du « prénom » qu’on n’oubliera jamais, jusqu’au nom commun totalement désuet, qu’on ne lira qu’une fois dans sa vie, comme le « fanal », présent dans un texte de Baudelaire. Un mot qui peut être décoratif, simplement banal, ou carrément vulgaire, voire grossier et insolent, pour dire parfois la même chose : de la péripatéticienne à la pute, en passant par la prostituée, ou encore la fille de joie. Un mot qui vaut acquiescement lorsqu’il n’est pas dit : « qui ne dit mot consent ». Les mots, c’était toute la vie d’Owen. Entre les mots et lui, c’était bien plus qu’une histoire d’amour. C’était fusionnel, et comme il se plaisait à le dire « je n’ai pas peur des mots, ce sont les mots, parfois, qui ont peur de moi ». »
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