Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Papillon littéraire - Le blog d une passionnée de lecture
Papillon littéraire - Le blog d une passionnée de lecture
  • Je suis Candice vit au Liban . J'affectionne tous les genres littéraires et souhaite promouvoir les livres francophones . J'espère que vous trouverez votre bonheur sur mon blog . Bonne lecture !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
18 avril 2019

Le dernier iftar De Christophe Luc Smokenmögler

Disponible sur Amazon (Cliquer sur la photo)

 

Poche : 48 pages

Editeur : Maison Malo Quirvane (25 mars 2019)

Collection : Les soirs courts

Dimensions du produit : 1,8 x 0,6 x 1,1 cm

 

Disponible aussi sur Maison de négoce littéraire Malo Quirvane :

À propos

Notre petit dossier de presse se télécharge en cliquant sur : Petit dossier de presse (Il vous donnera des indications précises sur les gens, les chiffres, le concept de la Maison et l'objet-livre) La maison de négoce littéraire Malo Quirvane est née par un soir d'hiver, le jour anniversaire de la mort du frère de Malo (Servan Quirvane).

https://maisonmaloquirvane.fr

 

Untitled

Synopsis :

Delkash était belle, jeune, amoureuse de son cousin Abbas et marié au père de celui-ci. Mais Abbas, blessé par la mort de son frère, ne rêvait que de liberté et d’Occident.

Christophe Luc Smokenmögler recompose une histoire qu’il a entendu lors d’une rencontre d’une nuit, dans sa jeunesse.

 

Synopsis :

C’est un beau cadeau que m’a envoyé Sara auteure de « reconnaitre les saints dans les musées et les églises » dont je vous ai parlée précédemment .Quelle délicatesse !

La qualité de cet ouvrage est d’une merveille comme celui de Sara de chez Malo Quirvane qui nous offre une belle collection que je vous encourage à découvrir sur leur site.

Un souvenir écrit par Christophe Luc Smokenmögler qui relate le récit de Delkash et Abbas deux cousins. Une histoire d’amour que l’auteur pense vraie non fictif contée par une amoureuse de passage durant sa jeunesse il y a vingt-cinq ans de cela.

On dit que l’amour fait traverser des montagnes, défier l’impossible mais il se peut que parfois on ne peut enjamber certaines valeurs ou préjugés que l’on nous a transmis.

On se meurt d’amour vivant dans l’espoir d’éclore au regard de tout le monde notre relation et enfin VIVRE notre union sereinement et pourtant il arrive que parfois on se berce d’illusions voilant nos yeux d’une couche de rêves qui s’effrite au fil des jours et on se réveille d’un coup avec la hantise du lendemain.

Le dernier Iftar a emporté avec lui Assad pour avoir voulu changer ce qui ne peut…Quel est le rôle d’une femme auprès de l’homme lui a valu une sentence de mort provoquant un tourbillon de haine et de colère à son frère Abbas avec la conversion de sa religion et le désir de s’envoler vers de nouveaux horizons emportant avec lui sa bien-aimée cousine Delkash.

L’amour et la raison voyageront pour se déposer sur Beyrouth qui illumine de vie et d’espérance, où la joie et la beauté se croisent pour former un croissant d’espoir pour tous ces habitants

Émerveillée et honteuse par toutes ces femmes avec toute leur splendeur, Delkash se remet en question face à son éducation et sa religion.

Le charme de Beyrouth ne pourra se concilier avec Delkash venue d’Abadan.

Convaincu et déterminé, Abbas compte franchir le pas avec l’envie de se ficeler une nouvelle vie prometteuse à l’occidentale.

C’est une plume poétique qui me berce dans ma lecture par la douceur des mots. Un cri de désespoir qui se transmet d’un ressenti brûlant de peur d’amour et de honte pour Delkash emprisonnée, hantée et affaibli par sa foi qui ne se complète plus avec son amoureux.

Comme quoi on ne peut se voiler la face, le combat de femmes pour retrouver leur liberté n’est pas égale pour toutes. Est-ce par faiblesse soumission ou bien acceptation que l’on accepte notre destin ?

On ne peut parfois déraciner ce qui est solidement enraciné quitte à s’engouffrer dans les ténèbres.

L’idée d’une enterrée-vivante est insupportable sans l’once d’un brin de bonheur mais plutôt une mutilation du cœur et de la dignité. Par contre, se retrouver face à un monde qui ne nous appartient pas mais pourrait remédier à notre bonheur serait une alternative profitable.

Dans ce souvenir au goût amer, la liberté de la femme croise des religions et des valeurs qui s’opposent et peuvent éteindre une flamme

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité