Christian Guillerme Entrevue-Auteur

*Vos Adresses :

-@AuteurChristian sur Twitter,

-Kryss6302 sur Insta, CG Auteur

-Sur FB et enfin la plus originale, ma page perso sur FB intitulée sobrement Christian Guillerme.

C’est là que je me dis qu’il serait temps de tout uniformiser !

1-Parlez- nous un peu de vous ?

Je suis un « jeune » auteur dans le sens où je n’ai commencé à écrire qu’il y a peu, en février 2016 pour être exact. Cela faisait longtemps que l’envie me taraudait, mais j’avais toujours de bonnes excuses pour ne pas me lancer (famille, musique, boulot…). Bref, de bonnes raisons hein ? Et puis ce fameux jour de février 2016, je me suis lancé, et depuis il ne se passe pas une journée sans que je ne noircisse des feuilles (enfin, sous Word !). Je suis actuellement dans le domaine du digital, au sein d’une très grosse boite d’assurances sur La Défense. Ah, et pour être totalement complet, j’ai le même âge que Bret Easton Ellis (ça fait toujours bien de citer des noms d’auteurs comme ça non ?) 

2-Qu'est-ce qui vous a donné l'envie d’écrire ?

Lire. Le fait de lire des livres m’a donné cette envie. J’aurais pu rester « simple » lecteur, mais à chaque fois que je lisais un roman, j’en imaginais toujours des rebondissements différents, des intrigues annexes, d’autres développements, bref, je me faisais un roman en lisant des romans ! Très bizarre, j’avais toujours l’impression de lire des pavés de 800 pages même quand le roman en faisait 2 fois moins…

3-Avez-vous un genre particulier ? Et pourquoi ?

Thriller, suspens, roman noir. Pourquoi ? Je ne sais pas trop pour être franc. Peut-être parce que je suis tombé « tout petit » dans les griffes de Stephen King, Dean Koontz ou encore Graham Masterton. SI j’étais tombé entre celles de Barbara Cartland, ça aurait pu être différent… j’en frissonne encore d’ailleurs !

4-Quelles ont été vos sources d’inspirations ?

Mes sources d’inspiration ne sont pas à chercher du côté d’autres auteurs, aussi talentueux soient-ils, mais dans le quotidien. Il y a tellement de choses et de gens qui nous entourent qui seraient dignes d’être au cœur d’un roman. Personnellement, j’adore imaginer des situations extraordinaires pour des gens ordinaires. Comment est-ce que nous réagirions, nous, citoyens lambda, devant un vrai tueur par exemple ? Je ne parle pas de gens entraînés et formés pour ça, non, juste nous ? Il y a dans pratiquement tout les thrillers, des flics, des gendarmes, des inspecteurs et que sais-je encore comme représentant des forces de l’ordre (à la retraite ou pas, désabusés ou pas…). OK, c’est un parti-pris et quelque chose comme « la loi du genre ». Mais moi, ce qui m’intéresse vraiment, c’est Monsieur Tout-le-Monde, celui qui est confronté à quelque chose qui le dépasse. C’est ce que fait très très bien un grand monsieur comme Stephen King (à part dans Mr Mercedes). Bon, OK, alors du coup, je me rends compte qu’en fait, le King doit être une source d’inspiration contrairement à ce que je disais en préambule… Hummm… Question suivante alors !   

5-Combien de temps passez-vous à écrire un livre ?

Au global, un titre me prend environ une année complète entre les recherches, l’écriture, les corrections, les relectures… les corrections, et enfin les bêta lectures… et les corrections ! Je l’ai déjà dit ? Ah, possible, mais cette phase de correction est absolument incontournable. C’est quelque chose qui prend un temps énorme, plus que l’écriture en elle-même ! Sinon, de façon journalière, j’écris environ entre 1 et 2 heures par jour en moyenne, ce qui est vraiment pas mal compte tenu du fait que ce n’est pas mon métier et que j’ai une vie sociale à côté… enfin je crois ! Après, il y a des fois où je procrastine totalement, les vacances par exemple, et d’autres ou je suis capable de rester pratiquement la journée entière à ne faire que ça, surtout les week-ends.

6-Qu'avez-vous écrit et publié jusqu'à maintenant ?

J’ai écrit mon premier thriller, La corde de Mi, qui est publié aux éditions AEM. Un second qui est en phase finale de bêta lecture… et correction (on y revient toujours). Et un troisième qui en phase de recherches et d’écriture (je viens à peine de le commencer)

7-Comment avez-vous procédé pour publier votre livre ?

De façon très « classique » je dirais. J’ai démarché les maisons d’édition par email avec envoi de manuscrit au format numérique. La seule pour laquelle j’ai fait une exception, c’est Albin Michel. Là je me suis offert le luxe d’aller apporter directement mon manuscrit au siège, à Paris. C’est d’ailleurs la seule « grosse » maison d’édition que j’ai démarchée. Pour moi, Albin Michel est synonyme de King ou de Chattam, alors forcément, ça fait rêver quelqu’un comme moi !

Dans l’ensemble, c’est quand même la partie la moins sympa. Et puis, il faut être blindé contre les refus, car ils ne sont pas toujours étayés ni argumentés, sans parler de ceux qui ne répondent jamais… ou 8 à 10 mois plus tard alors que vous êtes déjà édité… un souci de fuseaux horaires très certainement.

8-Êtes-vous sensible à la critique littéraire ? Comment le prenez-vous ?

Alors, pour le moment, j’ai quand même un énorme coup de chance, l’immense majorité des critiques est positive, d’où l’intérêt de ne le faire lire qu’à sa famille proche et aux amis ! Non, je blague bien évidemment… je l’ai fait lire aussi à des collègues de travail plus chétifs que moi, ça aide pas mal !!

Non, sérieusement, le jour où ma première critique vraiment négative arrivera, je pense que j’accuserai un peu le coup, car il ne faut pas se le cacher, on écrit quand même pour plaire au maximum de gens. La critique négative est constructive si son but n’est pas de descendre purement et simplement le roman. Après, je peux parfaitement comprendre que des personnes ne soient pas entrées dans l’histoire ou n’aient pas adhéré aux personnages. Mais je le répète, je n’ai pas eu à être confronté à ce genre de critique pour le moment (instant promo !)

9-Quels sont vos auteurs préférés ?

Houla, alors là, il y en a quelques-uns ! Déjà, ceux cités plus en amont dans cette interview, mais également Franck Thilliez, R. J. Ellory, Dennis Lehane et tellement d’autres pour les « modernes », mais également les « grands écrivains » tels que Zola, Camus, Hugo, Jules Verne…

10-Quels conseils donneriez-vous à une personne souhaitant écrire un livre ?

LA question piège ! Déjà, je ne me sens pas légitime pour donner des conseils d’écriture ! Je suis « qui » pour le faire ? Je n’ai rien démontré, donc… et puis surtout, chacun étant différent, ce qui a pu être valable pour moi ne le sera pas forcément pour un autre, et inversement. Le seul conseil que je peux donner de façon certaine, et qui est pour moi le plus important de tous : relecture et corrections. C’est pri-mor-diale ! C’est extrêmement rébarbatif, c’est clair, j’ai dû personnellement lire plusieurs centaines de fois (si, si !!) La corde de Mi, mais c’est le seul moyen de faire quelque chose de bien et de présentable !

11-Je vous laisse terminer... À vous le dernier mot !

Mon dernier mot sera pour toi, pour te remercier de m’offrir cette opportunité de me faire (mieux) connaitre. Merci !